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10 d’oct. 2019

Communiqué Fédération Internationale pour les Droits Humain / EuroMed Droits (9 OCT 2019)

Communiqué [FR] [SP] de la FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains) et EuroMed Droits (Réseau euro-méditerranéen des droits humains):
Procès des indépendantistes Catalans : La FIDH et Euromed Droits dénoncent des irrégularités
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Versión española, debajo de la francesa.

Source: https://www.fidh.org/fr/regions/europe-asie-centrale/espagne/madrid-proces-des-independantistes-catalans-la-fidh-et-euromed-droits

Madrid - Procès des indépendantistes Catalans : La FIDH et Euromed Droits dénoncent des irrégularités
09/10/2019

Communiqué

Nos organisations publient aujourd’hui un rapport d’observation dénonçant des irrégularités dans le procès des douze responsables associatifs et politiques catalans, tenu à Madrid entre le 12 février et le 12 juin 2019. Déroulé sans véritable débat contradictoire, utilisant des éléments à charge issus d’autres procédures non clôturées, s’appuyant sur des témoignages stéréotypés et n’assurant pas le respect des droits de la défense, ce procès n’offre pas, selon les observateurs, les garanties nécessaires à le qualifier d’équitable.

Dominique Noguères, en tant que vice-présidente de la Ligue française des droits de l’Homme, et Alexandre Faro, comme avocat à la cour d’appel de Paris, ont été mandatés par la FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains) et EuroMed Droits (Réseau euro-méditerranéen des droits humains) pour être observateurs au procès. Cette mission a eu lieu en lien avec la plateforme International Trial Watch. Plus de 60 personnes, venues des cinq continents, ont pu assister à ce procès en tant qu’observateurs.
Les observateurs de la FIDH et d’EuroMed Droits ont été présents à deux reprises la première semaine du procès du 12 au 16 février, puis du 27 mai au 4 juin avec d’autres observateurs venus de Belgique, d’Italie, des États-Unis et de professeurs de droit espagnols.

Plusieurs points marquants sont mentionnés dans le rapport qui est présenté ce jour :
  1. Les observateurs constatent que sous couvert d’une organisation parfaite, il manque l’essentiel du procès : le débat contradictoire, qui devrait permettre à chacun de s’exprimer et de faire ressortir la vérité des faits reprochés.
  2. Les observateurs s’interrogent sur les conditions dans lesquelles ont été auditionnés les témoins. Comment un agent des forces de sécurité peut-il dire autre chose que ce que son supérieur a exposé la veille devant le Tribunal ? Ce qui fait que lors de l’audition des témoins, souvent les mêmes mots reviennent comme des déclarations stéréotypées, qui laissent planer le doute sur la spontanéité et la véracité de leurs déclarations.
  3. La multiplicité des procédures entre plusieurs juridictions et sa centralisation tardive et incomplète devant le Tribunal Supremo constituent selon les observateurs une atteinte au droit à un procès équitable. Un certain nombre de ces procédures ne sont pas clôturées mais certains des éléments les composant ont été utilisés pendant le procès. Les observateurs estiment qu’une partie des faits à charge reposent sur une instruction qui concerne des faits antérieurs et étrangers à ceux de la cause.
  4. Les conditions dans lesquelles ont été examinées les preuves, la présentation de films et ou de vidéos laissent aussi à désirer puisqu’elles n’ont été faites que les derniers jours du procès, rendant impossible toute discussion ou débat contradictoire.
  5. Concernant le droit d’appel, il apparaît aux observateurs que la qualité professionnelle d’un juge n’est pas un critère pertinent qui permet de suppléer la carence d’un double niveau de juridiction qui est seul à même de permettre un réexamen de l’affaire par d’autres juges.
  6. La présence aux côtés de l’accusation d’un parti politique (VOX) qui n’a été victime de rien et qui soutient des thèses à l’opposé de celles des accusés.
Les observateurs considèrent donc que les conditions d’un procès équitable ne sont pas réunies en raison de l’absence de débat contradictoire, par les atteintes multiples et répétées des droits de la défense, par le découpage des procédures et par l’utilisation de pièces provenant d’autres instructions non encore clôturées dont la défense n’a pas eu connaissance.

Rapport d’observation sur le proces des politiques et associatifs catalans à Madrid

Le Contexte

A la suite des événements qui ont eu lieu tout au long de l’année 2017 en Catalogne et qui ont abouti au référendum du 1er octobre, puis à la proclamation de l’indépendance aussitôt suspendue, neuf personnalités tant politiques qu’associatives ont été incarcérées, certaines depuis octobre 2017 d’autres depuis mars 2018.
Il s’agit des présidents des deux plus grandes associations citoyennes de Catalogne : Jordi Cuixart pour Omnium et Jordi Sanchez pour Association Nationale Catalane, et de la présidente du Parlement de Catalogne Carme Forcadell, du Vice-Président du gouvernement catalan Oriol Junqueras et des ministres Joaquim Forn, Jordi Turull, Raul Romeva, Josep Rull et Dolors Bassa. A la suite d’une longue instruction répartie entre différents tribunaux, ces neuf personnes ont été renvoyées devant le Tribunal Supremo qui siège à Madrid. Trois autres ministres comparaissent également en liberté conditionnelle : Meritxell Borràs, Carles Mundó, Ministre de la Justice, et Santi Vila, également ministre. Ils sont accusés de violence, de sédition et de malversation.

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[SP]
Fuente: https://www.fidh.org/es/region/europa-y-asia-central/espana/jucio-a-los-catalanes-independentistas-en-madrid-fidh-y-euromed

Juicio a los Catalanes independentistas en Madrid: FIDH y Euromed Rights denuncian serias irregularidades

09/10/2019

Comunicado
España

Nuestras organizaciones publican hoy un informe de observación denunciando las irregularidades en el juicio a doce políticos y dirigentes asociativos catalanes, celebrado en Madrid entre el 12 de febrero y el 12 de junio de 2019. Habiéndose vulnerado el principio de contradicción, utilizando pruebas de otros procedimientos inconclusos, apoyándose en testimonios estereotipados y, sin garantizar el respeto de los derechos de defensa, este juicio no ofrece, según los observadores, las garantías necesarias para calificarlo como justo.


Dominique Noguères, en calidad de vicepresidente de la Liga Francesa de Derechos Humanos, y Alexandre Faro, como abogado del Tribunal de Apelación de París, recibieron el mandato de la FIDH (Federación Internacional de Derechos Humanos) y de EuroMed Rights (Red Euromediterránea de Derechos Humanos) de ser observadores en el juicio. Esta misión se llevó a cabo en colaboración con la plataforma International Tiral Watch. Más de 60 personas de los cinco continentes pudieron asistir al juicio como observadores.

Los observadores de la FIDH y de EuroMed Rights estuvieron presentes en dos ocasiones durante la primera semana del juicio, del 12 al 16 de febrero y del 27 de mayo al 4 de junio, junto con otros observadores de Bélgica, Italia, Estados Unidos y profesores de derecho españoles.

En el informe presentado hoy se mencionan varios puntos clave:

1. Los observadores constatan que, bajo la apariencia de una organización perfecta, falta el elemento esencial del juicio: el principio de contradicción, que debería permitir a cada parte expresarse y sacar a la luz la verdad de los hechos alegados.

2. Los observadores cuestionan las condiciones en las que se realizaron las audiencias a los testigos. ¿Se puede esperar que un oficial de las fuerzas de seguridad diga algo que no sea lo que hubiera dicho su superior un día antes ante el Tribunal? Como resultado, durante las audiencias a los testigos, los mismos discursos se repiten a menudo como declaraciones estereotipadas, lo que pone en duda la espontaneidad y la veracidad de las declaraciones.

3. La multiplicidad de procedimientos en distintas jurisdicciones y su centralización tardía e incompleta ante el Tribunal Supremo constituyen, según los observadores, una violación del derecho a un juicio justo. A pesar de que varios de estos procedimientos no están cerrados, algunos de los elementos de estos fueron utilizados durante el juicio. Los observadores creen que parte de los hechos de la fiscalía se basan en una investigación que se centra en hechos anteriores y ajenos a los del caso.

4. Las condiciones en las que se examinaron las pruebas, así como la presentación de películas y/o vídeos también dejan que desear puesto que sólo se realizaron en los últimos días del juicio, lo que imposibilitó que se produjera una discusión o un verdadero debate en aras del principio de contradicción.

5. En cuanto al derecho de apelación: los observadores consideran que la calidad profesional de un juez no es un criterio pertinente capaz de compensar la falta de una doble instancia, lo único que permite que otros magistrados puedan reexaminar el caso.

6. La presencia junto a la acusación de un partido político (VOX) que no ha sido víctima de nada y que sostiene tesis opuestas a las de los acusados.

Por lo tanto, los observadores consideran que no se cumplen las condiciones para un juicio justo debido a la ausencia de debate contradictorio, a las múltiples y repetidas violaciones de los derechos de la defensa, a la multiplicidad de procedimientos y a la utilización de documentos de otras investigaciones inconclusas de los que la defensa no había sido informada.

Contexto:

Siguiendo los acontecimientos que tuvieron lugar a lo largo de 2017 en Cataluña y que condujeron al referéndum del 1 de octubre y a la proclamación de la independencia, que fue suspendida inmediatamente, nueve figuras políticas y asociativas fueron encarceladas, algunas de ellas desde octubre de 2017 y otras desde marzo de 2018.

Se trata de los presidentes de las dos asociaciones cívicas más importantes de Cataluña: Jordi Cuixart de Omnium y Jordi Sánchez de la Asamblea Nacional Catalana, así como de la presidenta del Parlamento de Cataluña, Carme Forcadell, el vicepresidente de la Generalitat, Oriol Junqueras, y los consejeros Joaquim Forn, Jordi Turull, Raul Romeva, Josep Rull y Dolors Bassa. Se les acusa de violencia, sedición y malversación de fondos.

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