Aquest fil presenta la crida feta per càrrecs electes francesos contra la repressió judicial que Espanya continua exercint sobre el moviment independentista català.
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« L’Union européenne et ses chefs d’État ont jusqu’ici préféré regarder ailleurs, au prétexte que prendre position sur la Catalogne risquait de fissurer l’Espagne. Mais aujourd’hui, cette fissure existe (...) » https://t.co/kk5DjgTTM0 via @lemondefr
— Christelle Dauvergne (@elle_dau) January 28, 2021
Cet article devraient faire rougir les démocrates de tous bords, en France et en Europe, qui se cachent derrière leur mutisme éhonté au nom du sacro-saint principe de l'« affaire interne ».
Récit d’une fissure et d’un enlisement : la judiciarisation, par l'Espagne, d’un conflit politique
1. criminalisation de l’exercice légitime du droit de manifester et de protester ;
2. violation du droit au juge naturel et du principe de double juridiction ;
3. refus d’exécution des MAE par les juridictions allemande, belge et britannique pour les délits imaginaires de rébellion et sédition ;
4. non-exécution MAE contre Lluís Puig par justice belge pour incompétence du TS et risque sérieux de violation de la présomption d’innocence ;
5. le délit de sédition tel qu’il figure dans le Code pénal esp. est un archaïsme ;
6. les juridictions de Schleswig-Holstein, Belgique, GB et le GTDA ont rappelé qu’aucun acte de violence important et suffisant pour la constitution des délits n’a été commis en 2017 ;
7. non-respect, par l’Espagne, des demandes de libération des prisonniers émanant d’ONG des droits de l’homme et du Groupe de travail sur la détention arbitraire ;
8. non-respect, par l'Espagne, de l’arrêt de la CJUE sur l’immunité des eurodéputés.
« L’interprétation extensive, par le Tribunal Supremo, de l’art. 544 du Code pénal, met à mal nos droits démocratiques et, en ce sens, ladite interprétation est injuste et dangereuse » (JL Martí in Un droit exotique. Manifestation et sédition dans la décision c. indépendantistes)
Réflexion : Les libertés, les droits fondamentaux et la démocratie ont toujours besoin de mémoire et, en l’espèce, c’est de droits et libertés qu’il s’agit.
« Tous demandaient que la démocratie ne fût pas autre chose qu’elle-même. » Albert Camus, 10 mai 1939.
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